Les chroniques de Madoka

Une minute peut changer le monde et autres préceptes

Nelson Mandela

Presses du Châtelet Editions

Résumé :

Dans ce recueil ont été rassemblées des citations inspirantes de Nelson Mandela. Issues de ses discours, d'interviews, d'interventions télévisées, de lettres adressées à ses proches ou encore de ses écrits, ces citations sont la plupart du temps sourcées et commentées pour bien en comprendre le contexte. Source de réflexion et de méditation, ces paroles emplies de sagesse abordent des thèmes aussi variés que la liberté, la condition de l'homme noir, l'honneur, la paix, le pardon. Extraits :
« Quel homme d'honneur abandonnerait l'ami de toute une vie pour satisfaire aux exigences d'un ennemi commun et garderait un peu de crédibilité aux yeux de son peuple ? » Lettre ouverte à Pieter Botha, président d'Afrique du Sud jusqu'en 1989, qui lui avait proposé une libération sous conditions.
« Tant que vous aurez une volonté de fer, vous saurez tourner la malchance en avantage. »
Lettre à sa fille, Zindzi Mandela, septembre 1990 « Si un homme se défend, il obtiendra sans doute plus de respect que s'il capitule. » Conférence de presse, au Cap, le 15 février 1990, la première après sa libération au bout de 27 ans de captivité.

Mon avis : ***

Ce nom est synonyme de courage, de force, de sagesse et de probité car il est honnête et intègre. Ses convictions sont toujours restées intactes pour défendre de vraies valeurs, les conditions de l’homme qui lui tiennent particulièrement à cœur, les injustices commises, la discrimination raciale qui l’a sans cesse horrifié…

Une affection sans limite pour sa famille, ses enfants, petits-enfants et sa troisième femme Graça Machel, celle qui le soutient dans toutes ses actions.

Une longue détention de 27 ans n’a pas changé l’homme d’honneur qu’il a été et qu’il restera à jamais.

Un livre qu’il faut lire impérativement et où toutes les citations de Nelson Mandela sont consignées. Après cette lecture, la considération et le respect que l’on avait pour lui sont encore amplifiées. Il est vrai que cette existence hors du commun nous donne à réfléchir et à méditer sur le travail accompli, et Nelson peut en être fier !

Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur entouré des siens et le souvenir de  ses chers disparus : ses parents.

Merci à ceux qui ont œuvré à la réalisation de cet ouvrage.

192 pages / 14,95€

www.pressesduchatelet.com

Rose-Aimée

Tome 2 : Le marin perdu dans la brume

Béatrice Bottet

Matagot Nouvel Angle Editions

Résumé :

Mai 1853, La Villette. - Tu es triste ? - Ça fait juste un an aujourd'hui, répondit Rose-Aimée d'une voix désespérée. Une année si longue, un cauchemar d'attente et de déception. La soirée aux Trois anges était finie, elle aurait dû rentrer au couvent... - Je ne peux pas croire qu'il m'ait oubliée. Il m'a juré qu'il reviendrait toujours.

 Rose-Aimée serra convulsivement le médaillon qu'elle portait au cou, avec son petit bateau porteur d'un espoir ténu. Janvier 1853, Cap Horn. - Il y a une éclaircie, capitaine, il faut y aller... Vous allez perdre beaucoup d'argent si on attend... - Allez-y, décida le capitaine. Donnez vos instructions, monsieur le bosco. Martial Belleroche se mit à bramer des ordres avec ce qu'il lui restait de voix après s'être longuement époumoné dans son sifflet. Il les fit foncer dans le cœur de la tempête. Le maelstrom les enveloppa, ils étaient aveuglés par la pluie et le brouillard, naviguaient à l'instinct dans les hurlements assourdissants d'un vent impitoyable. Un beau roman d'aventure et d'amour entre le Paris populaire de 1850 et la Californie de la ruée vers l'or.

Mon avis : ****

Une superbe illustration de couverture avec cette fois Martial sur un navire et jouant sa complainte à l’accordéon…Toujours un beau relief pour le titre.

Nous retrouvons Martial qui touche enfin terre suivi de Fidélia, nièce d’Albert Garancher qu’il a ramené après maintes péripéties…Il donne également à ce dernier le fameux manuscrit grâce auquel il a trouvé l’amour en la personne de Rose-Aimée.

Cette dernière est d’ailleurs désespérée ! N’ayant pas reçu une des trois lettres de Martial, elle se demande s’il l’a abandonné, s’il est retourné aux Amérique…

De longs mois d’attente vont ainsi séparer les amoureux qui vivront chacun de leur côté des chagrins, des peines, peu de joie et beaucoup d’espoir avant d’espérer les fameuses retrouvailles !

Ce deuxième opus est encore plus abouti que le premier car on se demande toujours si les deux amoureux vont enfin se retrouver car à chaque fois que l’un ou l’autre s’engage sur la bonne voie, quelque chose arrive toujours fatalement pour barrer la route !

J’ai adoré la reconversion de Fidélia et sa vie amoureuse pleine de feu et d’entrain, le personnage de Bruce, meilleur ami de Martial et qui lui sauvera plusieurs fois la mise. Rose-Aimée a elle aussi évolué et s’affirme en tant que femme, sur la fin du récit d’ailleurs son entêtement et son courage lui apporteront finalement le bonheur qu’elle désespérait de trouver…

Un très bon volet qui clôt la série, Béatrice a su parfaitement nous emmener dans le voyage long et douloureux des amours contrariés de Rose-Aimée et Martial et a su avec brio terminer avec juste ce qu’il faut d’aventures et de sentiments cette belle histoire !

N’hésitez plus à découvrir la belle qui porte malheur, contrairement au titre sa lecture vous apportera beaucoup de bonheur…

511 pages / 16,90€

www.rose-aimee.com

La fille du bâtard

Hubert de Maximy

Editions L’Archipel

Résumé :

1936, Jeanne, l'épouse de Marius Malaguet, alias « le bâtard du Bois noir », fuyant un amour stérile, se tue en voiture. Son fantôme va hanter l'étrange quête dans laquelle se jette alors Marius...
Aidé par Eugénie, sa sœur adoptive, incarnation de la jeunesse et de la force, et par ses anciens compagnons d'armes, survivants de l'horreur des tranchées, il s'efforcera d'arracher Diane, une toute jeune fille, des griffes d'une bourgeoisie rapace, malsaine et puissante. La mère de celle-ci, Uranie, une femme écrasée et indécise, surgit soudain. Se pourrait-il qu'elle soit la fille du bâtard ?

Mon avis : ***

Perdre la femme que l’on aime et apprendre en même temps l’existence d’une jeune fille  dont on est le père, c’est beaucoup pour Marius Malaguet. Il est partagé entre le chagrin et une espèce de joie en se demandant par quel miracle cette paternité lui tombe du ciel maintenant. Une lettre cachée dans un secrétaire, par les bons soins de Jeanne son épouse, désespérée au plus haut point, elle qui n’avait jamais su enfanter, elle découvrit que son mari l’avait trompée. Plus qu’une seule issue, même pas d’explication possible, préférant s’en aller pour de bon. En fait cet accident d’automobile ressemblait étrangement à un suicide…

Marius pense à Uranie, la femme rencontrée pour une aventure d’un soir, mère de Diane, sa fille, qui lui lançait un appel au secours. Les origines remontent à la surface, bâtard lui aussi. Il fera la connaissance de sa demi-sœur, une battante et une aide précieuse pour retrouver Diane, mais le doute va s’installer…Qui peut lui prouver vraiment son lien de parenté avec la demoiselle en question ?

Un très beau roman, teinté de beaux sentiments, d’espoir, de rencontres. On apprécie tous les acteurs de ce livre, à la recherche de la vérité pour continuer le reste du chemin, déjà bien commencé…Merci à l’auteur pour ce beau voyage !

288 pages / 19,95€

www.editionsarchipel.com

Pizzicato

Yaël Konig

Yago Editions / Gilles Paris SARL

Résumé :

Jean Bertini, célèbre violoniste, est assassiné chez lui, à Nice. Jeune inspecteur, Nathan Godfine participe à l'enquête. Mais l'affaire ne sera jamais résolue. Godfine poursuit sa carrière, profitant de ses deux passions : l'opéra et les femmes. Jusqu'à ce que, quinze ans plus tard, le meurtre du célèbre ténor Isaac Van Jong, une heure avant son entrée en scène, fasse basculer sa vie : certains détails ne sont pas sans rappeler l'affaire Bertini. L'enquête progresse, passant des coulisses feutrées de l'Opéra de Nice aux bas-fonds de la ville, mêlant souteneurs, politiciens, musiciens et prostituées. Jusqu'à ce que de nouveaux meurtres précipitent les choses.

Mon avis : ***

Yaël König nous fait partager son expérience d’écrivain avec le talent qu’on lui connaît. Résultat probant : neuf livres parus, plus le dernier « Pizzicato » que nous allons découvrir : un polar, son premier dans le genre.

Un début surprenant où elle nous met tout de suite dans la confidence, on connaît l’assassin en assistant à la scène de crime particulièrement horrible, et la victime est Jean Bertini, un célèbre violoniste. Le responsable du meurtre nous parle tout au long de ce récit. Il décrit ses motivations à commettre l’irréparable, d’ailleurs le violon entr’aperçu sur la couverture est l’élément principal du livre…

L’inspecteur Nathan Godfine participe à l’enquête, en mettant son énergie à trouver le coupable. Peine perdue ! Malgré ses nombreuses investigations, le psychopathe court toujours. Quinze ans plus tard, Isaac Van Jong, ténor, perd la vie dans les mêmes conditions et dans un rituel tout à fait semblable. Nous irons dans des endroits inquiétants comme les bas-fonds de Nice où les genres se mélangent. De nouveaux meurtres sont commis, un pas de plus dans la découverte de la vérité qui éclatera enfin…

Un livre palpitant, du suspense, du sang, les amateurs de sensations fortes seront servis et ceux de musique classique, comblés ! A ne manquer sous aucun prétexte !

298 pages / 19€

www.gillesparis.com

La Saga des Grimaldi

Jean des Cars

Perrin Editions

Résumé :

En historien et témoin privilégié, Jean des Cars, dont on connaît le talent de conteur, dresse le portrait d'une famille qui a plus de 700 ans, et pour qui la ferveur populaire n'a jamais faibli.

Depuis des années, la question alimentait les rumeurs : le prince Albert de Monaco allait-il se marier ? Après la disparition de son père Rainier III en 2005, le nouveau prince était la cible de tous les commérages. Enfin, il annonce qu'il épousera Charlene Wittstock, une championne de natation sud-africaine qui ne le quitte plus.
L'histoire de la Principauté a souvent été écrite par les femmes, depuis la redoutable Pomelline de l'époque médiévale jusqu'à la lumineuse et inoubliable Grace Kelly dont l'étoile ne s'éteindra jamais. Mais si on parle beaucoup de Monaco, parfois avec envie, parfois avec des sous-entendus, qui connaît vraiment l'épopée de la plus ancienne dynastie régnante d'Europe ? La grande histoire de ce petit pays commence une nuit de 1297.
Seigneurs défendant âprement leur Rocher, puis princes de Monaco depuis 1619, les Grimaldi sont engagés dans tous les enjeux européens pour construire un Etat moderne, mais attentif à ses traditions.

Mon avis : ****

Un livre captivant, cette saga des Grimaldi !

Très tôt, en 1297, les Grimaldi vont s’installer au château de Monaco qui va être pris puis repris, une lutte sans merci. Princes de Monaco depuis 1619, cette famille va œuvrer pour conserver les traditions et maintenir un état dans la modernité.

La Principauté ne sera pas épargnée par la dernière guerre. Louis II décédé en 1949, le Prince Rainier III succède à son grand-père. Son mariage avec l’actrice Grâce Kelly apportera un souffle nouveau. Trois enfants naîtront de cette union. Un couple heureux, un bonheur sans nuage, le peuple monégasque est conquis…Jusqu’à ce triste accident laissant un mari et des enfants inconsolables.

A présent Albert va unir sa destinée à la jolie Charlène et fonder sa propre famille. Après bien des drames, la sérénité est de mise. Les petits enfants de Grâce et Rainier sont leur plus sûr héritage, ils

peuvent reposer en paix.

Merci à Jean des Cars pour tous ces témoignages historiques. Il a su trouver l’expression qui caractérisait le plus Grâce, elle était lumineuse, elle embellissait tout ce qu’elle touchait. Devenue Princesse comme dans un conte de fées, s’adaptant à son nouveau statut avec une facilité surprenante. Une très belle couverture représentant le couple Princier. Le temps s’est arrêté pour leur rendre un hommage éternel…

512 pages / 10€

www.editions-perrin.fr