La Tourbière du diable
Michael C.Talbot
Résumé
Un jeune archéologue, David Macauley, exhume le corps d’une jeune fille presque intacte, d’une tourbière écossaise. Ce corps aurait près de deux mille ans. David remarque tout de suite les étranges traces de morsures qu’elle porte au cou et par son expression d’horreur pure. Quel monstre a pu faire cela ? La curiosité de l’archéologue va l’entraîner lui et sa famille sur un chemin tortueux. Le mystère entourant le fameux marais d’Hovern Bog et les villageois complètement terrifiés, va encore rendre la situation plus inquiétante.
Mon avis : ****
Le meilleur livre d'horreur/fantasy que j'ai lu !
Tout d’abord, lorsqu’on commence la lecture, tout s’amorce doucement : la petite vie tranquille, les fouilles, la découverte du corps commence à mettre en place une atmosphère inquiétante. Les traces de morsures n’appartiennent à aucun animal connu. Le scientifique rationnel qu’est David va s’acharner à trouver une solution à ce mystère, surtout que le corps de la jeune femme semble avoir été sacrifié.
A quels anciens rites, à quelle créature était-elle destinée ? Voulant forcer le destin, David emmène sa famille avec lui tout en ignorant qu’un vaste piège est en train de se refermer sur lui. La première partie s’oriente nettement vers la terreur, la deuxième s’amorce avec la partie fantastique. La rencontre de David et du personnage clé de cette histoire, montre clairement que les choses rationnelles n’existent plus et que quelque chose d’autre existe, un mélange de magie et de sorcellerie va alors s’opérer.
La dernière partie, est bien entendu l’affrontement du bien contre le mal, avec tout une partie psychologique, sentiment de sacrifice…
L’auteur, a vraiment réussi le mélange fantastico-horrifique avec brio. Rien ne laisse présager à la lecture du résumé ou même des premières pages où le roman va nous emmener. Un bon suspens qu’il mènera tambour battant jusqu’à la fin. Belle écriture, grand talent…
« La tourbière du diable » est un des seuls romans à nous être parvenus. En effet, né en 1953, l’auteur décèdera à 39 ans d’une leucémie. Son écriture, basée sur l’anthropologie, la physique cantique, ceci appuyé par un très bon bagage scientifique, lui aurait certainement permis de nous éblouir encore.
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